The paper reveals how Algeria has managed its foreign policy since the “Dirty War” of the 1990s, especially through its post 9/11 alliance with the USA, to re-establish itself in the international community and to re-equip its army with modern weaponry. Its relationship with the US, founded on the two states’ collusion in the fabrication of terrorism and their subsequent pursuance of the global war on terror (GWOT), is shown to be contradictory. By strengthening the Algerian mukhabarat (police state) and enabling it to become even more repressive, it has exacerbated the conditions that might lead to its own “Arab Spring”.
Cet article révèle comment l'Algérie a géré sa politique étrangère depuis la « sale guerre » des années 1990, grâce notamment à son alliance avec les États-Unis de l'après 11 septembre, pour retrouver une place dans la communauté internationale et rééquiper son armée en matériel moderne. Il met en évidence les contradictions inhérentes à ses relations avec les États-Unis, fondées sur la collusion des deux États dans l'invention du terrorisme et la poursuite de la guerre mondiale contre le terrorisme ou GWOT (Global War On Terror). En renforçant le système sécuritaire algérien (l'État sécuritaire) et en lui donnant la possibilité de devenir encore plus répressif, cette politique a exacerbé les problèmes qui pourraient conduire à un « printemps arabe » algérien.
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