The project is a particular mode of organisation of public action that has long dominated the practice of development assistance. During the 1980s, the identification of its limitations led to the questioning of this domination by providing palliative solutions. This article attempts to test the effectiveness of this questioning in the specific case of the development of the Nador lagoon (Morocco). It demonstrates that the project remains the preferred instrument of development cooperation, which has not freed itself of the shortcomings that have been documented for the past forty years.
Les projets de développement en Afrique ont des objectifs de plus en plus sociaux et institutionnels. Pourtant, leur management connaît une bureaucratisation croissante. Ce paradoxe est d'autant plus frappant que cette évolution est à contre-courant de celle de la conduite de projet dans les pays industrialisés. Là, la prise en compte de l'incertitude inhérente à l'activité projet et de la multiplicité des parties prenantes a amené à mettre en question les processus normalisés au profit de processus de construction d'une action collective. Ce qui interroge les logiques institutionnelles des institutions d'aide, entre contradictions de l'intervention sociale et contradictions des situations d'aide.
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