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Resumen de Une "révolution" de la prédication catholique en ville ?: Début XVIe siècle - seconde moitié du XVIIe siècle

Stefano Simiz

  • Parce qu'elles sont le lieu d'enjeux confessionnels majeurs au long du XVIe siècle et qu'elles abritent des pouvoirs soucieux de montrer leurs forces et de s'évaluer mutuellement, les villes françaises de la première modernité (1500-1650) ont favorisé le profond renouveau de la prédication chrétienne, particulièrement catholique. En prenant appui sur un héritage médiéval fort, considérablement amplifié par la multiplication des rendez-vous de la chaire (cycles d'avent et de carême, mais aussi nombreuses octaves), on tente alors à la fois d'institutionnaliser et de mieux contrôler les prises de parole, de saturer l'espace et le temps par un flot d'instructions au service de la Réforme catholique. Cela nécessite d'attirer définitivement ou temporairement dans la cité de nouveaux ouvriers apostoliques, souvent disputés à d'autres villes. Le mouvement favorise certes le renforcement des réguliers mendiants, grâce à l'arrivée des congrégations récentes, mais il est marqué aussi par le réveil d'autres acteurs (la parole de l'évêque notamment) et la généralisation des théologaux après 1550. Dans cette évolution où la part des clercs domine, le rôle joué par les municipalités est multiple et décisif (financement de l'ouvre, participation négociée au recrutement des "voix", aide indirecte à la formation des futurs prédicateurs, reconnaissance sociale et civique des orateurs). C'est encore en fondant ou en s'associant à la tenue de sermons au caractère historique, commémoratif et identitaire affirmé que le pouvoir urbain fait la démonstration de sa forte implication dans la défense de la catholicité du territoire et de la société urbains.


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