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Resumen de Le terrain, c'est moi? Reflections on the emergence of the field in translocal research

Julia Verne

  • English

    "Le terrain" or "the field" has long been a rather unquestioned and uncriticized dimension of geographical research. Nevertheless, over the last decades, with an increasing interest in qualitative methodologies as well as the rising importance of a reflexive approach, geographers have begun to examine critically the meaning of the field, fieldwork and the position and role of the researcher within the field. Generally it is agreed that the field refers to the specific location where the empirical research is done, including the people and objects in this place. Whereas in most cases the field is a certain region, city or neighbourhood, the recent interest in translocal connections and networks has led not only to multisited research but also to mobile methodologies which increases the complexity of defining the field. Seeing the field as a set of relations rather than as points on maps, defining the field also means to create the field! Following the ideas of Latour or Deleuze requires one to follow the established lines and connections, but where can the limits be set? Where is the centre of the network or rhizome for the research? And where should the study stop following the networks? Ultimately, it is the researcher's decision how to delimit the field. Using examples from my own mobile ethnographic research on mobility, translocality and commercial connections of young Zanzibari, I will explore the process of creating the field. Considering ideas of Latour and Deleuze, I will critically examine the connections between methodology, the researcher's positionality and the construction of the field, to try to open up discussions on the "arbitrariness" of the field and its relevance for the production of geographic knowledge.

  • français

    Le terrain est longtemps resté un champ non questionné et non critiqué de la recherche en géographie. Cependant, au cours des dernières décennies, témoignant d’un intérêt croissant pour les méthodologies qualitatives, les géographes ont commencé à examiner de manière critique la signification de leur terrain, leur travail de recherche, et leur position et leur rôle sur le terrain. De manière générale, le terrain est entendu comme l’endroit spécifique où la recherche empirique est menée, et inclut, ce faisant, l’étude des personnes et des objets qui s’y trouvent. Alors que dans la plupart des cas, le terrain correspond à une région, une ville ou un quartier, l’intérêt récent pour les connections et réseaux « trans-locaux » a non seulement accru l’intérêt pour les recherches multi-sites, mais a également permis d’introduire des méthodologies mobiles ce qui contribue à accroître la difficulté de le définir précisément. Plus qu’un point sur une carte, le terrain correspond à un ensemble complexe de relations, et le définir revient aussi à le créer. Suivant alors les développements de Latour ou Deleuze qui nous incitent à suivre les lignes et les différentes connections établies, mais où faut-il fixer les limites? En d’autres termes, où situer correctement le centre du réseau ou du rhizome d’une recherche ? Et où doit-on s’arrêter de suivre les réseaux ? Au final, il appartient au chercheur de déterminer la manière de circonscrire son terrain. A l’aide d’exemples tirés de mes propres recherches ethnographiques sur la mobilité, la “translocalité” et les relations commerciales des jeunes Zanzibari, je vais tenter de mettre au jour les différents processus qui sont à l’origine de la création du terrain. Tenant compte des idées de Latour et Deleuze, j’ai comme objectif d’analyser de manière critique les rapports entre la méthodologie, le positionnement du chercheur et la construction du terrain, en essayant d’ouvrir le débat sur le caractère arbitraire du terrain, et sa pertinence pour la production du savoir en géographie.


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