This paper will consider the way N.L. makes her research in her least edited book: "La tragédie d'Athènes". This book seems to rest on a contradiction: on one hand, it criticizes the lack of comparaticism in French studies about Greek Antiquity and the rigidity of anthropological antinomies; on the other it chooses Athens and the classical texts as its main topic. The paper will explain that actually N.L. pushes Athens out of its central position using three tools: a particular reading of the Greek Athenian texts; a controlled use of anachronism, the study of the historian's own affects and expectations.
L'article se propose d' étudier le mode de recherche de Nicole Loraux à partir de son dernier ouvrage paru : "La tragédie d'Athènes". Il semble reposer sur une contradiction, celle qui consiste à critiquer l'abandon du comparatisme, la fixité des oppositions anthropologiques tout en choisissant comme objet privilégié Athènes et les grands textes classiques. On montre qu'en fait Athènes est l'objet d'un décentrement qui résulte de trois facteurs : un mode particulier de lecture des textes; "la pratique contrôlée de l'anachronisme", l'analyse des affects et attentes de l'historien lui-même.
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