Depuis une dizaine d'années, le roman de mémoire participe de l'effervescence mémorielle dont la Retirada fait l'objet en France. Loin de ne faire ouvre que de témoins et d'historiens, les auteurs s'efforcent de proposer un modèle de bonne mémoire. Vu la nocivité qu'ils prêtent à la mémoire de l'exode, le dessein tient de la gageure. Ils y réussissent pourtant, fondant la possibilité d'une normalisation sur diverses formes de retour qui, toutes à leur façon, ouvrent la voie à la nostalgie
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