Après la défaite de 1940, la recherche des « coupables » a accaparé l’attention d’une opinion publique traumatisée par l’ampleur de la débâcle. C’est ainsi que s’est répandue la légende de l’absence d’avions français. La vérité est tout autre ainsi que l’explique cet article principalement illustré par les écrits du capitaine Antoine de Saint-Exupéry, en particulier son livre, Pilote de guerre, paru aux États-Unis en 1942, sous le titre Flight to Arras, dans lequel il précise les conditions dans lesquelles l’armée de l’air a tenté de faire face en mai-juin 1940 au prix de lourds sacrifices, en particulier le Groupe de reconnaissance II/33 auquel il appartenait : « En trois semaines nous avons perdu dix-sept équipages sur vingt-trois. Nous avons fondu comme cire. »
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