The Extraordinary Journeys by Jules Verne (1828-1905) have always been described by the novelist himself as geographical novels. Consequently, this article provides an analysis of the various recurring elements found in these narratives that enable us to define better the borders of a genre which came into being during the second half of the 19th century and then faded out after the First World War. It appears in particular that the integration of a potent imagination in the novel is active ingredient for writing and transmitting geographical knowledge, creating a fundamental link between poetry, myth and exoticism. As a consequence, the narratives of Jules Verne belong to an operator we can define as the geographically marvellous.
Les Voyages Extraordinaires de Jules Verne (1828-1905) ont toujours été présentés comme des romans géographiques par son auteur. Partant de ce constat, l'article analyse, dans ces récits, les différentes composantes récurrentes qui permettent de mieux cerner les contours d'un genre qui se dessine dans la deuxième moitié du XIXe siècle et s'estompe après la Première Guerre mondiale. Il apparaît notamment que l'intégration d'un puissant imaginaire dans le roman participe activement à l'écriture et à la transmission du savoir géographique, en articulant fondamentalement poésie, mythe et exotisme. Les récits de Jules Verne relèvent ainsi d'un opérateur que nous définissons comme le merveilleux géographique.
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