Les traces de peinture visibles sur la frise sculptée et gravée du Roc-aux-Sorciers ont longtemps été interprétées comme les vestiges d'un ancien coloriage. Pourtant, la peinture semble avoir été sollicitée par les occupants magdaléniens du site pour jouer un rôle particulier, distinct de la fonction figurative de la sculpture et de la gravure. Nous verrons que l'utilisation de chaque couleur n'est pas aléatoire, et qu'elle obéit à des règles strictes dépendant de la technique et de la thématique associée. Ces règles, qui semblent se retrouver sur d'autres sites du Magdalénien moyen à sagaies de Lussac-Angles, constituent peut-être un "langage" partagé par les Magdaléniens de ce groupe culturel.
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