In the thirteenth century Southern Low Countries, the mulieres religiosae were the mainspring of social networks, nourished by a feeling of spiritual friendship. It�s displayed by many vitae, such as those written by Thomas of Cantimpré. To grasp the significance of spiritual friendship, those vitae offer an exceptional look-out post and allow us to catch, through the writing of this feeling, what are his nature and his role within the devout circle. Through the vocabulary and the study of two codices of the Vita of Lutgarde of Aywières, we can partly answer to these questions. At last, analyzing who take advantage of this writing of spiritual friendship make us understand which part played the vita, as text and as object, within the social networks, particularly for the friendship�s links.
Les mulieres religiosae des Pays Bas méridionaux du xiiie siècle ont été le centre de réseaux sociaux animés par un sentiment d�amitié spirituelle. De nombreuses vitae en témoignent, particulièrement celles de Thomas de Cantimpré. Pour comprendre l�importance de l�amitié spirituelle, celles-ci offrent un champ d�études exceptionnel et permettent de saisir, à travers l�écriture de ce sentiment, la nature de celui-ci et son rôle dans le milieu dévot. L�analyse du vocabulaire mis en �uvre, ainsi que la comparaison de deux manuscrits de la Vie de Lutgarde d�Aywières permettent de répondre en partie à ces questions. Enfin, l�examen des bénéficiaires de cette mise en scène littéraire de l�amitié spirituelle rend plus clair le rôle de la vita en tant que texte et en tant qu�objet, dans les réseaux de relations et notamment dans les liens d�amitié.
© 2001-2025 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados