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Resumen de Attitudes des professionnels de santé à l'égard de la contraception d'urgence au Ghana et au Burkina Faso.

Susannah Mayhew, Ivy Osei, Nathalie Bajos

  • español

    Los estudios sobre las actitudes y las prácticas de los profesionales de la salud en África subsahariana respecto a la contracepción de urgencia son raros. Sin embargo, ese tipo de información puede ayudar a elaborar los programas de contracepción en estos países. Este articulo utiliza 31 entrevistas semi-estructuradas realizadas con una muestra ad hoc de profesionales de la salud de la reproducción, en Ghana y en Burkina-Faso, dentro del marco de la encuesta Emergency Contracepción Africa – ECAF, efectuada en 2006-2007. El análisis ha permitido establecer una tipología que refleja a la vez las actitudes y las practicas de los profesionales interrogados respecto a la contracepción de urgencia. En la gran mayoría de los casos las actitudes son favorables. Aunque una gran parte de los profesionales temen que un uso regular reemplace el recurso al preservativo, aumentando así el riesgo de infección por el VIH, muchos de ellos estiman también que la contracepción de urgencia podría evitar numerosos embarazos involuntarios. Globalmente, los profesionales desean limitar la distribución de la contracepción de urgencia a los centros de atención sanitaria y a las farmacias, y sus prácticas de prescripción aparecen como “reactivas” más bien que “pro-activas”. Las actitudes respecto a las personas que piden la contracepción de urgencia son variadas: los que han sufrido un fracaso contraceptivo debido al método utilizado son mejor percibidos que los que han utilizado mal el contraceptivo o que simplemente no lo han utilizado.

  • français

    Les études sur les attitudes et les pratiques des professionnels de santé en Afrique subsaharienne à l’égard de la contraception d’urgence sont rares. De telles données peuvent aider à guider l’élaboration des programmes contraceptifs dans ces pays. Trente et un entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès d’un échantillon ad hoc de professionnels de la santé reproductive au Ghana et au Burkina Faso, lors de l’enquête Emergency Contraception in Africa (ECAF) menée en 2006-2007. Une typologie des réponses a été établie, reflétant à la fois leurs attitudes et leurs pratiques vis-à-vis de la contraception d’urgence. Leurs attitudes y sont largement favorables. Si la plupart des professionnels du Burkina Faso craignent qu’un usage régulier remplace le recours au préservatif, accroissant ainsi le risque d’infection par le VIH, ils sont nombreux au Ghana à souligner que la contraception d’urgence pourrait permettre de réduire le nombre de grossesses non souhaitées. Globalement, les répondants souhaitent limiter la distribution de la contraception d’urgence aux centres de soins et aux pharmacies, et leur pratique de prescription apparaît « réactive » plutôt que « proactive ». Leurs attitudes à l’égard des personnes qui demandent la contraception d’urgence sont variées : celles et ceux qui ont subi un échec contraceptif dû à la méthode utilisée sont mieux perçus que celles et ceux qui viennent parce qu’ayant mal utilisé leur contraceptif ou pas utilisé du tout.


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