La réalité du journalisme: Une exploration à partir de la philosophie de John Searle

• Gilles Gauthier ^[1]
  1. [1] Université Laval
• Localización: Communication: Revue québécoise des recherches et des pratiques en communication et information, ISSN 0382-7798, Vol. 23, Nº. 2 (OTOÑO-INVIERNO), 2005, ISBN 2-89518-191-8, págs. 150-181
• Idioma: francés
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• Resumen
  • español

    Dentro de una perspectiva opuesta al constructivismo que tiende a negar toda relación de la linformación periodística a una realidad preexistente, este artículo propone un análisis ontológico sobre las base de la teoría de la construcción de la realidad social de John R. Searle. Considerando el carácter intencional de la noticia y apoyándose en la taxonomía jerárquica de los hechos expuestos por Searle, son identificados en primer lugar los principales hechos periodísticos, es decir, el estado de las cosas sobre las cuales se fundamenta o pretende fundamentarse la información periodística. Enseguida, se identifican ocho tipos de hechos periodísticos originales, o sea, la realidad independiente del periodismo a partir de la cual se redactan las noticias, frecuentemente por iteración.

  • English

    Against constructivism, which tends to deny all links between journalistic information and a preexisting reality, an ontological analysis is proposed in the wake of John R. Searle’s theory of the social construction of reality. Considering the intentional character of news and resting on the hierarchical taxonomy advanced by Searle, firstly, the principal journalistic facts are identified, that is, the state of the things which journalistic information treats, or supposedly treats. Secondly, eight types of raw journalistic facts are identified, that is to say, the independent reality of journalism on the basis of which the news is constructed, most often by repetition.

  • français

    Contre le constructivisme qui tend à nier tout rapport de l’information journalistique à une réalité préexistante, une analyse ontologique en est proposée dans le sillage de la théorie de la construction de la réalité sociale de John R. Searle. Considérant le caractère intentionnel de la nouvelle et prenant appui sur la taxonomie hiérarchique des faits mise de l’avant par Searle, l’auteur définit les principaux faits journalistiques, c’est-à-dire les états de choses sur lesquels porte ou prétend porter l’information journalistique. Ensuite sont identifiés huit types de faits journalistiques bruts, c’est-à-dire la réalité indépendante du journalisme à partir de laquelle les nouvelles sont construites, le plus souvent par itération.