Des expositions photographiques sont présentées aujourd'hui dans l'espace public afin de mettre l'art à la portée de tous. À travers une étude de cas, cet article examine "l'usage faible des images", tel qu'il est pratiqué dans un lieu non culturel, par des passants non avertis qui n'identifient pas les Ouvres comme telles, et ne se vivent pas eux-mêmes comme visiteurs. La relation aux Ouvres se construit alors dans le registre du paradoxe (elle prend et en même temps, elle ne prend pas), et constitue le mode mineur des situations et interactions observées (ce n'est pas elle qui organise ou structure ces dernières).
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