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« La sorcière - car c'était elle... ». Paralipomènes à la question

  • Autores: Claudine Normand
  • Localización: Revue de Sémantique et Pragmatique, ISSN 1285-4093, Nº. 14, 2003 (Ejemplar dedicado a: Recherches Actuelles), págs. 121-134
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This paper will address some specific use of the French conjunction car which has been left out in most developments about expressing causation. We shall show that sometimes, especially in fairy tales and some kind of poetry, this conjunction, more than explaining why something happened, is used to explain oneself about what one has said. We shall take many examples from literature.

    • français

      On se propose de revenir sur un emploi de la conjonction car, non pour la différencier de parce que et puisque, ce qui a fait l'objet de nombreux travaux, mais pour préciser, dans le cadre des actes de langage, un effet de sens particulier. Comme l'ont montré Ducrot et al. (1975), l'énoncé introduit par car se présente comme une justification plutôt qu'une explication ; en somme, il s'agit de " s'expliquer " sur ce qu'on vient de dire plutôt que d'" expliquer " ce qui a été dit. Dans le cas particulier qui nous retiendra, cette assertion se présente comme une réponse à une question non posée, question-objection qu'on prévoit et à laquelle on répond d'avance. Cette particularité sémantique (correspondant au fait que car ne peut jamais répondre à une question explicite), nous paraît établir, dans les contes, une connivence avec le lecteur-auditeur ; nous proposons de voir dans cet usage un " geste de discours ". On s'appuiera en particulier sur un corpus de poèmes et de contes.


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