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Resumen de Culture de paix et culture de guerre. Pierre de Coubertin et le comité international olympique de 1910 à 1920

Patrick Clastres

  • S’il a eu pour projet de reviriliser les jeunes Français, Pierre de Coubertin n’a pas pensé le sport comme un instrument du bellicisme. Bien au contraire, les compétitions sportives doivent aider selon lui à pacifier les relations internationales. Cela ne l’empêche pas de faire preuve d’activisme dès la déclaration de guerre. S’il loue le patriotisme en acte du peuple français, il dénonce le sectarisme de la participation du « camp clérical » à l’union sacrée. Les articles qu’il publie dans la presse sur l’éducation physique et la guerre, l’écriture d’un décalogue patriotique à l’adresse de la jeunesse française doivent contribuer à la victoire finale. C’est la victoire des sports qu’il célèbre en 1918. Des sports qui, à condition d’être diffusés dans les classes populaires, doivent servir de barrière à l’expansion du communisme. Si les premiers jeux Olympiques d’après-guerre (Anvers, 1920) doivent être pour lui ceux de la paix, il n’accepte pas moins l’exclusion provisoire des puissances centrales en prenant bien soin de distinguer le pouvoir impérial de Guillaume II de l’Allemagne et de ses alliés.


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