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Resumen de Milieu et culture matérielle dans le Néolithique sénégambien

Mandiomé Thiam

  • Le Néolithique est perçu comme une mutation technique, économique et sociale. Dans l'espace sénégambien, les populations ont bénéficié d'un milieu bioclimatique favorable, avec la transgression marine, celle du Nouakchottien (6500-5500 BP), qui occupe le rivage atlantique depuis Nouadhibou en Mauritanie jusqu'au sud de Saint-Louis, dans la région du delta du fleuve Sénégal. On assiste à la naissance des bancs de coquillages (Anadara senilis, Cardium edule, etc.) et d'une végétation de mangrove et à l'installation humaine sur les dunes rouges de l'Ogolien pour se protéger des intempéries. Ainsi s'explique la concentration des sites sur la façade occidentale de la zone, à proximité des points d'eau et des roches taillables. La culture matérielle est diversifiée: vestiges lithiques, céramiques, osseux, etc. Par ailleurs, si l'on prétend que les Néolithiques sénégambiens ont été des envahisseurs et qu'il reste à préciser les liens d'interdépendance, une synthèse permet de distinguer cinq faciès: le Manuélien, le Falémien, le Bélairien ou Néolithique microlithique dunaire, le Néolithique du littoral atlantique ou Khantien (néologisme que j'ai forgé) et le Néolithique du Ferlo, qui intègrent un grand courant culturel ouest-africain dénommé Néolithique saharo-soudanais (NSS).


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