On compte environ cinq millions de prisonniers de guerre sur le front Est pendant la Première Guerre mondiale. Cette contribution tente d’une part d’élucider les expériences de ces prisonniers en particulier sur fond de Révolution russe, de l’autre de ne pas présenter seulement les prisonniers comme des « victimes » qui subissent leur « destin ». Il s’agit de tenter de comprendre comment ils ont réagi en tant qu’individus et en tant que groupes politiques face à l’effondrement des monarchies d’Europe centrale, d’Europe de l’Est et à la formation de l’Union Soviétique, transformés en « acteurs de la révolution », en « avant-garde » du « mouvement communiste universel » en train de naître.
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