Au Ve s. av. J.-C., les poètes comme Pindare ou Bacchylide composèrent des épinicies pour célébrer les victoires des athlètes, pour chanter leur félicité. Pour qui s'intéresse également aux pratiques sociales, ces ouvres sont riches d'indices sur une sociabilité singulière liée à la préparation des concurrents pour ces compétitions. La préparation physique des athlètes nécessitait le recours aux plus grands entraîneurs. Enfin, les déplacements qui avaient lieu étaient autant d'occasions de nouer et d'entretenir des liens privilégiés avec les citoyens qui recevaient les concurrents dans leur cité le temps de la compétition. L'ensemble des mécanismes de cette « sociabilité agonistique » est ici abordé à partir des parcours de jeunes athlètes éginètes
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