Au début de la Grande Guerre, la seule institution susceptible d'endosser la responsabilité d'assurer la sécurité nationale était l'Intelligence militaire. Certes, dans les villes de Sydney ou de Melbourne, la censure militaire a été perçue par de nombreux citoyens comme une atteinte à la démocratie. Mais en Australie occidentale, l'État le plus provincial à cette époque, la surveillance politique des Allemands et Autrichiens était vraiment poussée : chaque cas signalé était l'objet d'un examen approfondi par la police étatique ou les services du renseignement militaire. En résumé, cet article propose d'étudier la diversité des cas considérés comme suspects par l'Intelligence militaire et les réactions des habitants d'Australie occidentale dans un tel climat de suspicion
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