L'invention des fréres Lumière, le cinématographe, utilise grosso modo depuis 108 ans la même machine, un projecteur, et le même support, le film. L'apparition des projecteurs numériques HD d'une part, la mise en oeuvre de liasons à haut débit d'autre part, ouvrent la voie à l'émergence de nouvelles pratiques de distribution ds films. Ces dispositifs sont constitués d'un projecteur á micromiroirs dont Alain Rémond décrit ici le principe, adossé á un serveur haute définition que présente Bernard Collard. Olivier Hillaire développe le problème de la protection des oeuvres contre le piratage et Étienne Traisnel souligne l'importance que le théme du D-Cinema prend actuellement dans les manifestations professionelles internationales. La route est longue avant que le tout numérique se généralise, même si certains pays-États-Unis, Brésil ou Chine- montrent la voie. Déja au point, la technologie s'améliore de jour en jour, mais son déploiement est soumis à la mise en oeuvre d'un modèle économique qui reste à trouver. Ken Lergargeant explique en quoi le D-Cinema constitue une chance pour les exploitants indépendants, tandis que Olivier Hillaire rappelle quelles sont les stratégies des principaux acteurs industriels du secteur. La question de la transmission numérique para satellite est exposée para Bernard pauchon (TDF), avec notamment la description de la plataforme expérimentales développée avec la CST. Silvio Borri (Elsacom) évoque également ce sujet et décrit, tout comme Ken Legargeant, les projets européens de développement du D-cinema dans lequel sa societé s'est impliquée
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