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Avis dermatologiques à distance: une enquête interrégionale

  • Autores: A. Tesnière, P. Leloup, G. Quéreux, H. Maillard, S. Pedailles, M.-T. Leccia, S. Kerever, A. Dompmartin
  • Localización: Annales de dermatologie et de véneréologie, ISSN 0151-9638, Vol. 142, Nº. 2, 2015, págs. 85-93
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Résumé Introduction Les dermatologues sont souvent sollicités par leurs confrères généralistes ou spécialistes pour donner des avis sur des photographies numériques. Cette activité demande du temps, n�est pas valorisée actuellement et n�entre pas dans le cadre médico-juridique définissant la télémédecine. Nous avons réalisé une enquête afin d�évaluer le volume et la nature de ces demandes.

      Matériel et méthodes Un questionnaire a été adressé aux dermatologues hospitaliers et libéraux de trois régions (Loire Atlantique, Rhône-Alpes et Basse-Normandie). Pour chaque avis donné durant une période de deux mois, les items suivants étaient recensés : statut du praticien sollicité, région d�origine, statut du praticien sollicitant, structure médicale du sollicitant, support utilisé, type de pathologie, question posée, temps nécessaire pour répondre et résultat de l�avis (en termes de prise en charge du patient).

      Résultats Trente praticiens au sein des trois régions, dont 11 dermatologues libéraux, ont rapporté 287 avis. La plupart des demandes émanaient de médecins généralistes (30 %) ou de dermatologues (29 %) exerçant en cabinet libéral. Les demandes étaient souvent adressées via une messagerie professionnelle non sécurisée (49 %) ou un smartphone (29 %). Les questions émanant des généralistes étaient d�ordre diagnostique et thérapeutique (36 %), celles des dermatologues plutôt thérapeutiques (39 %). Les domaines concernés étaient par ordre de fréquence la pédiatrie (23 %), la cancérologie (21 %), la dermatologie générale (21 %) et la prise en charge des plaies (14 %). Près de la moitié des avis étaient émis en moins de 5 minutes et dans 60 % des cas, une consultation était évitée.

      Conclusion Cette enquête non exhaustive confirme l�utilité des avis à distance et permet de cibler leurs acteurs, malgré le faible nombre de médecins ayant participé dans seulement trois régions. L�absence de sécurité des réseaux informatiques expose les praticiens à des risques médico-juridiques. Une organisation des dermatologues est nécessaire afin de pouvoir répondre à ces demandes dans un cadre réglementaire, et ainsi obtenir leur valorisation.

      Summary Background General practitioners and specialists often seek advice from dermatologists based on digital pictures. This time-consuming activity is currently not valued nor well-established. We therefore conducted a survey to assess the extent and nature of such requests.

      Patients and methods A questionnaire was sent to dermatologists working either at university hospitals or in private practice in three regions of France (Loire Atlantique, Rhone Alpes and Normandy). For two months, the dermatologists completed the same questionnaire for each specialized request. The following items were recorded: status of the dermatologist asked to provide a specialized opinion, region in which the request was made, status of the requesting practitioner, mode of request, type of disease, question asked, time taken to answer the request and result of the specialized advice.

      Results Thirty dermatologists, including 11 in private practice, participated in this study. We identified 287 requests. The majority of these requests came from general practitioners (30%) and dermatologists working in private practice (29%). These requests were sent by e-mail using a non-secure professional e-mail address in 49% of cases or via smartphone in 29% of cases. The purpose of the requests was either diagnostic/therapeutic (36%) or solely therapeutic (39%). Relevant requests concerned dermatological manifestations in paediatric or cancer patients (23% and 21% respectively), general dermatological diseases (21%) and wound management (14%). Nearly half of the specialized advice was provided in under 5 minutes, and in 60% of cases a consultation with a dermatologist was avoided.

      Conclusion Despite the small number of physicians taking part in the study, this non-exhaustive survey confirms the usefulness of remote dermatological reviews and consultations, and identifies the main intervening physicians involved in this type of procedure. The study also raises potential medico-legal issues regarding the lack of data security covering medical information. There is thus a need for dermatologists to organize their activity in order to respond to such requests without exposing themselves to medico-legal consequences.


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