Hot Springs, South Dakota, is unmistakably one of the richest sites in mammoth remains ever discovered in situ. The late Pleistocene site corresponds to an ancient swamp coming from an artesian well. The spring, whose temperature was constantly 35°C, was providential during the glacial period for animals providing a nearby green vegetation all year round. However, the spring was a pitiless trap for animals venturing there, as it ended in a swallow hole in his submerged part. Thus, almost 26,000 years BP, many animals let themselves get trapped, especially mammoths. In order to understand this phenomenon, this work will analyse in the population structure of Proboscids. In order to define some age groups, the dental attrition method was applied, based on the position of each tooth in the cheek teeth series, as well as its worn level. The revision of Mammuthus Columbi mortality profile drawn up in 1994, thanks to the new datas collected on the site and submitted here, indicates that 22 of the 36 subjects identified according to their cheek teeth, were approximately 25-38 years old. The deficit of seniles associated with the lack of young individuals is surprising. The trap affected mostly adult subjects. This unusual population structure characterises no known model. It could be understood by the instability of some banks, steep and slippery, which caved in under the imposing weight of animals of several tonnes, not giving them a chance to extricate from this bog and not offering a foothold in case of fall. The profile doesn’t seem to result of catastrophic massive death. It rather affected small groups of males or families excluding young mammoths whose lightness helped them escape this trap.
Hot Springs dans le Dakota du Sud est incontestablement l’un des sites les plus riches en vestiges de mammouths in situ jamais mis au jour. Le site daté du Pléistocène supérieur correspond à un ancien marécage issu d’une source artésienne. La source, constamment à 35 °C, était providentielle en période glaciaire pour les animaux qui pouvaient se désaltérer et se repaître d’une végétation verdoyante typique d’un marécage, et cela en toutes saisons. Toutefois, la source constituait un piège impitoyable pour les animaux qui s’aventuraient dans le lac se terminant en entonnoir dans sa partie submergée. Ainsi, il y a ± 26 000 ans BP (moyenne des datations 14C, Laury 1990), nombre d’animaux se sont laissés prendre au piège, essentiellement les mammouths. Afin de comprendre ce phénomène, nous nous sommes attachés à dresser la courbe de mortalité des proboscidiens. Pour ce faire, nous avons attribué à chaque individu une classe d’âge, définie par le rang de chaque molaire, au sein de la série jugale, couplé à son degré d’usure. La révision du profil de mortalité de Mammuthus columbi dressé en 1994, au vu des nouvelles données collectées et présentées ici, indique que le piège a affecté une majorité de sujets adultes. En effet, vingt-deux individus sur une totalité de trente-six identifiés d’après leurs molaires, étaient approximativement âgés de 25 à 38 ans. Le déficit en individus séniles associé au manque de très jeunes mammouths est pour le moins surprenant. Ce profil inhabituel pourrait s’expliquer par l’instabilité de berges abruptes et glissantes se dérobant sous un poids imposant, ne laissant aucune chance aux animaux approchant les cinq tonnes de s’extraire d’un bourbier qui ne leur offrait aucune prise en cas de chute. Il ne semble pas que ce profil résulte de mortalités massives catastrophiques mais plutôt de petits groupes de mâles ou de familles dont les jeunes mammouths, moins lourds, auraient pu réchapper
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