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Sovereign Risk Premium and Divergent Fiscal Policies in a Monetary Union

  • Autores: Cristina Badarau, Florence Huard, Ibrahima Sangaré
  • Localización: Revue d'économie politique, ISSN 0373-2630, Vol. 124, Nº. 6, 2014 (Ejemplar dedicado a: Financial and Fiscal Aspects of the EMU Crisis), págs. 867-898
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Prime de risque de défaut souverain et orientation divergente des politiques budgétaires dans une union monétaire
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  • Resumen
    • English

      During the euro area (EA) sovereign debt crisis, lenders in financial markets raised default risk premiums on sovereign bonds issued by countries that were then considered too risky. Among some of these countries (especially Greece), fiscal policy had not been implemented according to good practices. In particular, the lack of fiscal discipline stemmed from pro-cyclical public spending. The (over-)reaction of financial markets translated into a sharp increase in the level of long-term interest rates in crisis-hit countries. Consequently, these countries were confronted with severe difficulties in trying to reduce public indebtedness. Moreover, the cost of borrowing for the private sector increased. In this article, we study the effects of asymmetric shocks causing a rise in the sovereign risk premium of one country of a monetary union. We analyze their effects on the domestic country (the one hit by the shock) and the spillovers on the rest of the union (RoU). To do so, we build an open monetary union DSGE model in which member countries are different from one another with regard to the degree of fiscal discipline (pro-cyclical versus counter-cyclical fiscal behaviour). We show that such a model is suitable to explain the mechanisms underlying divergent macroeconomic performance across EA countries after the Greek sovereign debt crisis

    • English

      Pendant la crise de la dette souveraine de la zone euro, les prêteurs sur les marchés financiers ont exigé des primes de risque de défaut souverain plus élevées sur les titres emis par les pays, qui étaient désormais considérés comme trop risqués. Dans certains de ces pays (au premier chef, la Grèce), la politique budgétaire n’avait pas été conduite en respectant les règles européennes. En particulier, le manque de discipline budgé- taire provenait de dépenses publiques procycliques. La (sur)réaction des marchés financiers s’est traduite par une forte augmentation du niveau des taux d’intérêt à long terme dans les pays les plus touchés par la crise. Ces pays se sont retrouvés face à de plus grandes difficultés pour essayer de réduire l’endettement public. De plus, le coût d’emprunt pour le secteur privé a augmenté.

      Dans cet article, nous étudions les effets de chocs asymétriques provoquant une hausse de la prime de risque de défaut souverain dans un pays appartenant à une union monétaire. Nous analysons leurs effets sur l’économie du pays domestique (celui touché par le choc) et les effets de débordement sur le reste de l’union. Pour cela, nous construisons un modèle dynamique stochastique d’équilibre général (DSGE) d’une union monétaire à deux pays, qui est ouverte sur le reste du monde, et dans laquelle les pays membres sont différents au regard de la discipline budgétaire (comportement budgétaire procyclique/contra-cyclique). Nous montrons qu’un tel modèle est adéquat pour expliquer les mécanismes sous-jacents aux performances macroéconomiques divergentes des pays de la zone euro à la suite de la crise de la dette grecque.


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