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Pigmentation: hypo- ou hyper, que peut apporter le laser ?

  • Autores: Florence Le Duff, M. Naouri, Sylvie Angel
  • Localización: Annales de dermatologie et de véneréologie, ISSN 0151-9638, Vol. 142, Nº. 6-7, 2, 2015, págs. 335-335
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Depuis l’avènement des laser Q-Switched (694, 755, 532 et 1064 nm), l’utilisation des lasers dans le détatouage, les lentigos actiniques et les naevi de Ota est validée et efficace. On peut élargir leur usage à d’autres troubles pigmentaires (naevus congénital, taches café au lait, éphélides, Becker, mosaïsme, dépigmentation du vitiligo, cernes pigmentaires, pigmentation médicamenteuse) mais avec des résultats plus inconstants. Le mélasma et les hyperpigmentations post-inflammatoires sont encore dans la majorité des cas une mauvaise indication ; bien que les publications sur mélasma et NdYAG basse fluence se multiplient, on ne peut pas recommander ces traitements en première intention. L’arrivée sur le marché de lasers picoseconde, initialement surtout pour le détatouage, commence à être rapportée dans d’autres indications (lentigo, Ota).

      Les lasers Q-Switched et picosecondes ne sont pas les seuls à pouvoir être utilisés pour le traitement des troubles pigmentaires ; les IPL, les lasers fractionnés viennent également enrichir l’arsenal thérapeutique.

      En plus d’une bonne connaissance de l’appareil utilisé, un bon diagnostic clinique est évidemment indispensable à la prise en charge optimale de ces troubles pigmentaires, et on sera particulièrement vigilant à ne pas méconnaître un mélanome de Dubreuilh lors du traitement de lentigo actiniques.

      La prise en charge des hypopigmentations est tout à fait différente et beaucoup moins validée que celle des hyperpigmentations, en dehors du vitiligo pour lequel les traitements laser ou lampe excimer sont bien connus. Dans le cadre des greffes de mélanocytes, le laser a sa place dans la réalisation de la dermabrasion préalable à la greffe. Il semblerait que la seule dermabrasion (continue ou fractionnée) associée aux UV puisse induire une repigmentation ; mais les données sont encore insuffisantes pour recommander cette attitude. Les cicatrices dyschromiques, notamment post-brûlures, qui associent érythème, fibrose, hypo et hyperpigmentation, peuvent bénéficier des lasers vasculaires, IPL, Q-switched et des dernières techniques de délivrance de médicament assistée par lasers fractionnés. Concernant les vergetures blanches ou l’hypomélanose en goutte, les résultats sont inconstants, et le patient devra en être bien informé avant de débuter un traitement.


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