Depuis ces dernières décennies, on assiste en Suisse (comme dans d’autres pays d’Europe) à un retour de la question carcérale parmi l’ensemble des réponses sociopolitiques engagées vis-à-vis du traitement de la délinquance juvénile. Ce retour se manifeste par des mouvements d’apparence contradictoires contraignant notamment les Centres éducatifs fermés à plus de « dignité » mais aussi à plus de « fermeté ». La question des liens entre intérieur et extérieur se situe au cœur de cette réforme. Cet article entend explorer la manière dont cette question est éprouvée par les professionnels en mettant en lumière leurs formes d’adhésion, d’appropriation et de résistance.
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