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Resumen de Les timbres amphoriques en Grèce ancienne. Nouvelles questions. Nouvelles méthodes. Nouveaux résultats.

Yvon Garlan

  • Surtout du IVe au Ier siècle avant notre ère, une minorité de cités grecques (dont une soixantaine ont d¿ores et déjà été identifiées) ont timbré avant cuisson une proportion variable de leur production amphorique. Ces timbres, dont nous avons à ce jour récoltés plusieurs centaines de milliers d¿exemplaires (400 000 ?) sont de formes et de contenus très variables. L¿étude de ces timbres à partir du milieu du XIXe siècle révéla qu¿ils pouvaient contenir des noms (plus ou moins abrégés) et des emblèmes de magistrat annuel et de « fabricant » (propriétaire d¿atelier céramique), ainsi qu¿un ethnique et diverses indications particulières (telles que le nom du mois à Rhodes ou la capacité de l¿amphore à Akanthos). Leur interprétation ne peut donc manquer de soulever de nombreux problèmes cruciaux de la vie des cités, surtout en matière économique. Le principal d¿entre eux, me semble-t-il, est de savoir à qui s¿adressaient ces timbres : non pas (comme on l¿a jusqu¿ici presque unanimement pensé) à une masse de consommateurs locaux ou étrangers raisonnant déjà à la manière des consommateurs de notre société capitaliste, mais au personnel du « magistrat amphorique », qui était seul capable de « décrypter » le contenu de la plupart de ces documents administratifs (plus précisément de caractère fiscal ?).


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