Bien que peu nombreux (moins de 20?000 personnes en France) et peu revendicatifs, ceux que l�on appelle depuis quelques années les « Roms » représentent une forme insupportable d�urbanité : habitat « indigne », activités économiques basées sur la prospection dans l�espace public, défaut présumé d�hygiène etc. sont autant de caractéristiques négatives d�une « population » qui ne semble manifestement pas à sa place. À partir d�une ethnographie auprès de différents groupes dits « roms » en région parisienne, cet article met en lumière la manière dont ces indésirables s�assurent malgré tout un « droit à la ville » quand celle-ci fait tout pour se débarrasser des « encombrants urbains » (hommes et objets), tout en ne cessant d�en produire.
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