This article examines the lack of internationalization of the University of Kinshasa (Unikin, Democratic Republic of the Congo) in spite of the proposed higher education reforms promoted by international institutions and relayed by cooperation agencies. It shows Unikin's powerful institutional and corporatist mechanisms by looking at the university through the prism of its history and of the current education market in the Congo. It describes the user-pay system and the organization of academic careers in particular. These two issues are central to a type of public action which is based on concessions and corporatism and seems incompatible today with the virtuous competition which underlies the national and international discourses about education reform.
Cet article analyse la faible internationalisation effective de l'université de Kinshasa (Unikin, République démocratique du Congo) malgré les propositions de réformes de l'enseignement supérieur portées par des institutions internationales et relayées par les agences de coopération. Il montre les puissants ressorts institutionnels et corporatistes de l'Unikin en la considérant dans sa trajectoire historique et dans le contexte du marché éducatif congolais contemporain. Il décrit en particulier les formes de financement par l'usager et d'organisation de la carrière académique. Ces deux questions sont au coeur d'un mode d'action publique concessionnaire et corporatiste qui apparaît aujourd'hui incompatible avec la logique de compétition vertueuse qui sous-tend les discours nationaux ou internationaux de réforme des études.
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