Since the 2000s, international organizations have been promoting the generalization of basic education as well as the improvement of the quality of education in the countries of the South. Several channels for quality improvement have thus been explored, among which the time spent at school yearly. International organizations have set the minimum number of effective hours of classes in order to achieve quality education to a range between 850 and 1,000. After describing the way this standard was created, the article sheds light on how the norm has been adapted in Senegalese public policies. It then studies the reasons for the timescale conflict between international organizations, the State and society.
Depuis les années 2000, les organisations internationales prônent à la fois la généralisation de l'éducation de base et l'amélioration de la qualité de l'éducation dans les pays du Sud. Dans ce cadre, plusieurs pistes d'amélioration de la qualité, dont le temps scolaire annuel, ont été explorées. La norme de 850 à 1 000 heures de cours effectives par an a été retenue par les instances internationales comme la durée minimale nécessaire pour atteindre une éducation de qualité. Après avoir décrit les ressorts de la création de ce standard par les instances internationales, l'article éclaire les mécanismes de la transposition de cette norme dans les politiques publiques du Sénégal. Il étudie ensuite les raisons des conflits de temporalités entre instances internationales, État et société.
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