This paper was inspired by a line of Julia Kristeva, revealing the virginity attributed to Mary an effect of translation. According to Kristeva, the scribe chose “the Greek [word] parthenos’’ to translate “the Sernitic word denoting the social-legal status of an unmarried girl” ( 1986, 101). My paper deals with the theory and practical effects of translaltion. Taking translation as a metaphor of ‘rewriting,’ I evaluate the version of the biblical Annunciation by the American writer Meridel Le Sueur. The problems of manipulating texts in (non-metaphorical) translations are examined too. Most importantly, I emphasize the role of connections, such as those between the translated text and its source, the baby and its mother, etc. Hopefully, reflecting on both ‘translation’ and ‘rewriting’ will lead us to a (new) conception of the self-in-relations, with all its ethical consequences.
Cet article s’inspire d’une ligne de Julia Kristeva, qui révèle que la virginité attribuée à Marie est un effet de la traduction. D’après Kristeva, l’auteur a choisi le terme grec parthenos pour traduire le terme sémite signifiant le statut socio-légal d’une fille célibataire (1986, 101). Mon article traite de la théorie et des effets pratiques de la traduction. Considérant la traduction comme une métaphore de la ‘réécriture’, j’évalue la version de l’Annonciation biblique par l’écrivain américain Meridel Le Sueur. Les problèmes de manipulation des textes dans les traductions (non-métaphoriques) sont également examinés. Plus important, je souligne le rôle des connections, comme celles entre le texte traduit et sa source, ou le bébé et sa mère. Espérons que réfléchir à la fois à la ‘traduction’ et à la réécriture’ nous conduira à une (nouvelle) conception du « soi-même en relation avec l’autre », avec toutes ses conséquences éthiques.
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