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Resumen de Transferts de pesticides dans un petit bassin versant viticole des coteaux du Layon: importance des pics lors du ruissellement

Isabelle La Jeunesse, Audrey Amiot, David Landry, Alain Jadas-Hécart, Pierre-Yves Communal, Aziz Ballouche, Bruno Vitrai, Laurent Mounereau

  • English

    The European Water Framework Directive application requires achieving, in 2015, not only good ecological status but also good chemical status for natural waters in Member States. For pesticides, this means ensuring that concentrations in rivers do not exceed 0.1 μg/L per molecule and 0.5 µg/L for the sum of the concentrations of the different molecules found. The treatment of vineyards represents 20% of the national consumption of pesticides. The wine territories are often subject to high concentrations of pesticides in rivers. Thus, the recovery of the quality of the environment requires action programs to minimize the amount of pesticides filtering into the river. The river Layon is therefore subject to a program of actions led by the local water committee, the SAGE Layon-Aubance-Louet. Its goal is to ensure pesticide concentrations are reduced to 1 µg/L in 2018 and 0.5 µg/L in 2027. In this context, one of the actions of the SAGE, with the assistance of the University of Angers, addresses the study of peaks in pesticide concentrations during runoff events in a small catchment covered by vineyards. Results demonstrate first a peak intensity of pesticides in runoff waters in relation with the date of application with a decrease of concentrations during time after the treatment and second a relation between peaks of suspended particulate matter (SPM) and pesticides. Transfer of pesticides in this catchment is strongly linked to runoff. Thus, the percentage of surface remained un-weeded, if it improves the stability of soil permitting to decrease erosion, is not sufficient to stop the transfer.

  • français

    La Directive européenne Cadre sur l’Eau demande pour 2015 d’atteindre le bon état chimique et écologique des masses d’eaux des États membres. Pour les pesticides, cela revient à s’assurer que les concentrations dans les rivières ne dépassent pas 0,1 µg/L par molécule et 0,5 µg/L pour la somme des concentrations des différentes molécules retrouvées. La reconquête de la qualité du milieu requiert donc de limiter les transferts de pesticides des parcelles agricoles vers les rivières. La viticulture représente 20 % de la consommation nationale en pesticides. Les territoires viticoles sont ainsi souvent sujets à de fortes concentrations en pesticides dans les rivières. La rivière du Layon, soumise à un fort dépassement de la norme DCE vis-à-vis des pesticides, fait l’objet d’un programme d’actions du SAGE Layon-Aubance-Louet. Son objectif est d’atteindre, pour la somme des concentrations en pesticides, 1 µg/L en 2018 et 0,5 µg/L à l’horizon 2027. Dans ce contexte, une des actions du SAGE consiste à comprendre les modalités de transferts de pesticides dans les sous bassins versants notamment par le suivi des pics de pesticides en provenance d’un petit bassin versant exclusivement viticole des coteaux du Layon, instrumenté par l’Université d’Angers. Les résultats montrent que les pics de concentrations en pesticides les plus importants se situent lors des évènements pluvieux les plus rapprochés des dates d’application de la molécule sur les vignes. Les pics de concentrations sont également en phase avec les maximums de concentrations en matières en suspension. Aussi, bien que l’enherbement sur les parcelles contribue à limiter l’érosion notamment en favorisant la stabilité du sol, il ne suffit pas à stopper les transferts de pesticides.


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