The aim of the present study was to examine the influence of humanitarian assistance in post-crisis on biological adaptability of displaced period. It involved 502 Ivorian children ages 5-6 years.
To highlight the impact of the assistance on adaptability (fitness) Biological, we considered the frequency of physical diseases, weight and stature in children means the nature and frequency of assistance to families.
The results show a high frequency of low biological adaptabilities in children who do not have both a medical aid, food and shelter, compared to their peers who receive. Let us note in the first (unadaptables) a significant proportion of malaria (35%), scabies (35%), ringworm (30%) and varicella (30%). The latter, however, have lower percentages of low adaptabilities (malaria 20%, 10% scabies, ringworm 10% and 10% varicella).
This difference was also observed, regarding the average weight and stature presented by groups of children according to the extent of the assistance (18,38 kg 1,14 m against 18,50 kg and 1,16 m). So biological fitness of displaced children receiving less support are more affected than those of their peers who receive more These results support the hypothesis that migration on the one hand and the living environment on the other hand are factors that influence the adaptability of Homo sapiens.
L’objectif de cette présente étude a été d’examiner l’influence de l’aide humanitaire en période post-crise sur l’adaptabilité biologique des populations déplacées. Elle a concerné 502 enfants ivoiriens âgés de 5-6 ans.
Pour mettre en évidence l’influence de l’assistance sur l’adaptabilité (fitness) biologique, nous avons considéré les fréquences de pathologies physiques, le poids et la stature moyens des enfants suivant la nature et la fréquence de l’assistance apportée aux familles. Les résultats montrent une fréquence élevée de maladaptabilités biologiques chez les enfants qui ne bénéficient pas à la fois d’une aide médicale, alimentaire et en logement, comparativement à leurs pairs qui en reçoivent. L’on note chez les premiers (maladaptables) une proportion importante de paludisme (35%), de gale (35%), de teigne (30%) et de varicelle (30%). Les seconds, en revanche, présentent des pourcentages de maladaptabilités faibles (paludisme: 20%, gale: 10%, teigne: 10%, varicelle: 10%).
Cette différence est aussi observée, en ce qui concerne les poids et stature moyens présentés par les catégories d’enfants suivant l’étendue de l’aide reçue (18,38 kg et 1,14 m contre 18,50 kg et 1,16 m. Alors, les fitness biologiques des enfants déplacés bénéficiant moins d’aide sont donc plus affectées que ceux de leurs pairs qui en reçoivent plus De tels résultats confirment l’hypothèse selon laquelle la migration d’une part et l’environnement de vie d’autre part constituent des facteurs qui influencent la capacité d’adaptation de homo sapiens.
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