L�étude des mots longs finaux confirme la conclusion de Jean Soubiran : rares, ces mots sont dotés d�une force sémantique qui est clairement associée au travail de réminiscence opéré par �dipe. Les mots crétiques finaux ont eux aussi une singularité propre : également rares, mais moins que les mots longs, ils introduisent dans le discours tragique une perturbation, métrique et surtout lexicale ; car ce sont essentiellement des prosaïsmes. C�est pourquoi ils sont associés plus spécifiquement à des contextes de forte tension dramatique ou pathétique.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados