This article tackles the narrative in Brune’s Death (1996) by Pierre Bergounioux, at the heart of which a short pastiche of the novel The Georgics (1981) by Claude Simon is identified. Beyond the stylistic imitation he carries out, it appears that Bergounioux’s text significantly transforms Simon’s, and these transformations concern precisely its contrapuntal narrative composition. The study of these transformations thus allows us to study the evolution of contrapuntal writing, from 1981’s novel to 1996’s narrative. The hypothesis of this article is that of a double reading of Simon’s works suggested by Bergounioux in Brune’s Death, a reading that distinguishes a contrapuntal narrative from a contrapuntal memory of former works. It is shown how, by this double reading, Bergounioux locates Simon’s works in the history of literature in a dynamic way, by making it both past and contemporary.
Cet article porte sur le récit La Mort de Brune (1996), de Pierre Bergounioux, au coeur duquel est identifié un court pastiche du roman Les Géorgiques (1981) de Claude Simon. Au-delà de l’imitation stylistique à laquelle il procède, il apparaît que le texte de Bergounioux transforme significativement celui de Simon, ces transformations touchant précisément sa composition narrative contrapuntique. L’étude de ces transformations permet ainsi d’étudier l’évolution de l’écriture en contrepoint, du roman de 1981 au récit de 1996. L’hypothèse de cet article est celle d’une double lecture de l’oeuvre de Simon que proposerait Bergounioux dans La Mort de Brune, distinguant narration contrapuntique et mémoire contrapuntique des oeuvres antérieures. Il est montré comment, par cette double lecture, Bergounioux situe l’oeuvre de Simon de manière dynamique dans l’histoire de la littérature, en faisant une oeuvre à la fois passée et contemporaine.
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