This article dissects the how and why of a researcher’s commitment when s/he attempts to break away from the balancing act that sociologists have to perform in order to produce neutral descriptions of the logic obeyed by those involved in producing innovation in the field of connected objects, observe the codes, scenes and rituals used and map out the controversies that arise, while also trying not to indulge themselves in an overweening form of techno-critical discourse that is actually irrelevant to the concepts and the realities being analysed. As connectedness and calculation become all-pervasive with Big Data and the “internet of things”, we believe there is a need to help bring a different connected world into being, based on communication-capable sensors and environmental measurement data. To counterbalance the paradigm of controversy, we suggest, now that a post-digital turning point is upon us, the need to explore the idea of counter-action, in the sense of “doing things differently”, as a way of furthering the power of expression built into the internet to the benefit of data-informed citizenship.
Cet article déplie le pourquoi et le comment d’un engagement de chercheure qui tente de rompre avec la posture équilibriste du sociologue se devant, d’une part, de décrire en toute neutralité les logiques des acteurs du champ d’innovation des objets connectés, en observer les codes, les scènes et les rites, en cartographier les controverses et d’autre part, qui souhaite éviter de se complaire plus avant dans un discours techno-critique surplombant qui n’a pas de réelle portée sur faits et concepts analysés. À mesure que se développe l’extension de la connexion et du calcul à toute chose avec l’internet des choses et le Big Data, il nous a semblé nécessaire de contribuer à fabriquer un autre monde connecté possible autour des capteurs communicants et des données de mesures environnementales. En pendant au paradigme de la controverse, nous invitons à explorer la voie du contre-faire, conçu comme un « faire autrement » qui viendrait prolonger la capacitation apportée dans l’Internet de l’expression au profit d’une citoyenneté data-informed à l’heure du tournant post-digital.
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