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Resumen de Les carences de la traduction littéraire au Canada: des bibliographies et des traditions

Gillian Lane-Mercier

  • English

    The aim of this article is twofold. On the one hand, it proposes to expose two blind spots in literary translation in Canada. The first blind spot is empirical in nature: there is no complete, up to date repertory of the Canadian literary works that have been translated from and into the two official languages. The second is theoretical in nature: in 1977, Philip Stratford remarked on the absence of a tradition of literary translation in Canada. Now, more than thirty years later the situation has likely evolved. However, no major study has called into question Stratford’s assertion. Furthermore, no researcher has attempted to define just what is meant by a “tradition of literary translation in Canada.” On the other hand, after having explored these blind spots that, from several points of view, are difficult to comprehend in a context of official bilingualism, this article proposes to (i) define the idea of “tradition”; (ii) examine the hypothesis that since 1980 several conflicting traditions of literary translation in Canada have emerged; (iii) formulate a series of methodological questions for the analysis of their emergence, evolution and, perhaps, decline; (iv) underscore the importance of bibliographies in identifying new quantitative and qualitative avenues of research in the area of Translation Studies.

  • français

    L’objectif de cet article est double. Dans un premier temps, il vise à mettre au jour deux carences de la traduction littéraire au Canada. La première est d’ordre empirique : il n’existe aucun répertoire complet des oeuvres littéraires canadiennes traduites dans les deux langues officielles. La deuxième est d’ordre théorique : si, en 1977, Philip Stratford a pu constater l’absence d’une tradition de traduction littéraire au Canada, plus de trente ans plus tard, tout porte à croire que la situation a changé. Or, non seulement il n’existe aucune étude d’envergure qui remet en question le constat de Stratford, mais aucun chercheur ne s’est penché sur ce qu’il conviendrait d’entendre par « tradition de traduction littéraire au Canada ». Après avoir exposé ces carences qui, à bien des égards, laissent perplexe en contexte de bilinguisme officiel, il s’agira, dans un deuxième temps, i) de définir l’idée de « tradition » ; ii) d’avancer l’hypothèse selon laquelle il existe depuis 1980 plusieurs traditions conflictuelles de traduction littéraire au Canada ; iii) de formuler des questions de méthodologie susceptibles d’en appréhender l’émergence, l’essor et, le cas échéant, l’étiolement ; iv) de souligner l’importance des bibliographies pour la mise au jour de nouvelles pistes analytiques d’ordre tant quantitatif que qualitatif dans le domaine de la traductologie.


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