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Resumen de Bilingualism and Literary (Non-)Translation: The Case of Trieste and Its Hinterland

Martina Ozbot

  • English

    This article addresses the question of weak translation activity in bilingual settings. It presents an analysis of the situation in the city of Trieste and its surroundings, where a substantial Slovene minority has lived for centuries alongside the Romance-speaking (mainly Italian) population as well as various other smaller ethnic groups. The Italian and the Slovene communities have had different histories and at various points conflicts between them have arisen, sparked by national issues and complicated further by political circumstances. To a large extent, the two ethnic groups have lived parallel lives, often showing only minimal interest in each other’s culture. This has had an impact on literary translation, the output of which has been rather modest until recently, and often even more so on the reception of translated works – in spite of the city’s rich literature in both Italian and Slovene. This article seeks to identify and explore the nature of this translational relationship, taking into account the underlying social, political, cultural, literary, and linguistic factors. It argues that the situation began to change in the early 1990s when the asymmetries between the two ethnic groups started to diminish and the Slovene culture and language gained greater recognition, which in turn opened new prospects for translation.

  • français

    La présente contribution traite de la faible activité de traduction caractéristique des environnements bilingues. L’analyse porte sur la situation dans la ville de Trieste et ses environs où une minorité slovène substantielle vit depuis des siècles parallèlement à la population romane, principalement italianophone, comme le font divers autres groupes ethniques moins nombreux. Les communautés italienne et slovène ont connu des parcours historiques assez différents et ont été ponctuellement en conflit au sujet de questions d’ordre national, situation compliquée ensuite par les circonstances politiques. Dans une grande mesure, les deux groupes ethniques ont vécu côte à côte en ne portant qu’un intérêt minimal à la production culturelle de l’autre. Cela a également eu un impact sur la traduction littéraire. Jusqu’à une époque récente, les publications dans ce domaine sont restées peu nombreuses et la réception des oeuvres traduites encore plus modeste, et ce, en dépit de la riche littérature tant italienne que slovène provenant de Trieste. Cet article vise à identifier les principaux aspects de cette relation traductionnelle et à en discuter, en prenant en compte les facteurs sociaux, politiques, culturels, littéraires et linguistiques qui la sous-tendent. Il semble toutefois que la situation ait changé au début des années 1990, quand les asymétries entre les deux groupes ethniques ont commencé à diminuer et quand les culture et langue slovènes ont gagné du terrain en termes d’importance et de reconnaissance, ce qui a, entre autres, ouvert de nouvelles perspectives à la traduction littéraire.


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