Au cours de la Grande Guerre les armées françaises ont incorporé 1.880.000 chevaux et mules et en ont perdu 1.140.000 dont 760.000 par mort ou abattage. Après avoir rappelé l'importance du "moteur animal" et la constitution des effectifs équins par réquisitions et achats en France ou à l'étranger, les causes immédiates des pertes: maladies infectieuses, pathologie externe et pathologie interne sont exposées. Parallèlement, il est procédé à l'analyse critique des conditions de vie des chevaux et mulets et de l'organisation des soins vétérinaires. Le bilan obtenu est sévère: alimentation insuffisante, protection contre les intempéries négligée, relâchement dans les soins quotidiens, fréquents abus d'utilisation. L'organisation inadéqute des soins vétérinaires a aplifié les conséquences des carences hippotechniques (2) rapportées. Une répartition des responsabilités est proposée.
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