Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Quand les sionistes puis les Israéliens pensent les Arabes

  • Autores: Frédéric Encel
  • Localización: Hérodote: Revue de géographie et de géopolitique, ISSN 0338-487X, Nº. 160-161, 2016 (Ejemplar dedicado a: Le monde arabe: regards géopolitiques), págs. 301-317
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • When Zionists, then Israelis think the Arabs
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Because of an almost centenarian conflict between Israel and before its creation the zionist movement on the one hand, the Arab and middle-eastern groups and states on the other hand, we too often tend to believe that the relations between the two have always been absolutely hostile and unsolvable.

      However, the Jewish nationalism at its beginnings was both east-European, nonmilitary, secular and progressive. It didn’t know a clue about the Arab aspirations and Islam within the ottoman Palestine and elsewhere. The first frictions during the 1920’s and the 1930’s and the high intensity wars of the following decades guided the Israeli perceptions towards more hostility. Those wars were various and reflect the diversity of the Arab camp : the Druses, the Maronites of Lebanon and the Beduins of the Negev and Galilee are seen as different from the majority of Arab Muslims. Moreover, the peace agreements with Egypt, Jordan and to a lesser extent the Palestinian Authority have more or less eased the so-called « Massada complex » of total and definitive isolation of Israel.

      Since a few years the perception of an Arab enemy turned into a Muslim enemy : this religious and essential development fits exactly into the development of the region as a whole.

    • français

      Du fait d’un conflit presque séculaire entre Israël et, avant lui, le mouvement sioniste, d’une part, les groupes et États arabes proche-orientaux d’autre part, on a trop tendance à croire que le rapport des premiers aux seconds a toujours incarné une hostilité totale et irréductible.

      Or, à ses débuts, le nationalisme juif, à la fois est-européen, non militariste, laïc et progressiste, ignorait tout des cultures et aspirations arabes ainsi que de l’islam, en Palestine ottomane comme ailleurs. Les premiers heurts des années 1920-1930, puis les guerres de haute intensité des décennies suivantes orienteront les représentations israéliennes vers plus d’hostilité. Pourtant, elles seront plurielles, traduisant la diversité du « camp » arabe ; druzes, maronites du Liban et bédouins du Néguev et de Galilée seront perçus différemment des Arabes musulmans majoritaires, puis, suite aux accords de paix avec l’Égypte, la Jordanie et dans une moindre mesure l’A utorité palestinienne, le « complexe de Massada » de l’isolement total et définitif s’atténuera plus ou moins.

      Depuis quelques années, la perception de l’adversaire arabe s’est muée en adversaire musulman, évolution essentialiste et religieuse s’inscrivant tout à fait dans celle de la région tout entière.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno