Cet article se fonde sur une documentation tirée des actes d'un procès pénal et du discours médiatique qui l'a accompagné, d'où se dégage une image de "familles musulmanes" répressives et fondamentalistes, dont les choix et les actions quotidiennes seraient l'expression d'une tradition niant les droits des femmes et des jeunes. Mettant en évidence les ingrédients et les modalités d'une représentation qui se fait l'instrument d'une exclusion sociale, cette analyse permet de réfléchir sur l'idéologie des droits de l'homme fondamentaux. En particulier, sur l'écart qui se creuse entre la reconnaissance de principe du pluralisme culturel et la tendance à estimer que les droits universels ne se réalisent que dans les pratiques "occidentales" et "modernes"
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