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Impact du stress post-traumatique lié à la violence domestique sur la parentalité: Données empiriques et applications cliniques

  • Autores: Sandra Rusconi Serpa, Francesca Suardi, Dominik Moser, Daniel S. Schechter
  • Localización: Enfance, ISSN-e 1969-6981, ISSN 0013-7545, Vol. 67, Nº 3, 2015 (Ejemplar dedicado a: Enfance et parentalités différentes), págs. 409-427
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Mothers with Interpersonal Violence-Related Post-Traumatic Stress Disorder (IPV-PTSD) may experience their toddler's routine expression of distress and/or helplessness as a trigger of post-traumatic stress. We review evidence in support of this hypothesis from two studies conducted in New York and Geneva. In both studies, mothers and toddlers (ages 12-42 months) were recruited from the community. They entered a protocol including filmed interviews, mother-child interactions and an experimental psychotherapeutic intervention session the Clinician Assisted Videofeedback Exposure Session (CAVES). For a sub-sample of mothers, a functional neuroimaging study was conducted prior to the CAVES, involving mothers watching video-clips of their own and unfamiliar toddlers during separation and play. Following the fMRI scan, mothers rated their own stress while watching the video-clips. Mothers with IPV-PTSD found seeing their own and unfamiliar children during separation as significantly more stressful than controls. Parenting stress was correlated with the severity of maternal PTSD as was decreased maternal availability to their toddlers for joint attention. fMRI revealed less neural activity in the medial prefrontal cortex in both studies. The paper shows how the CAVES technique targets IPV-PTSD mothers own emotional dysregulation upon exposure to child distress and helplessness and supports maternal reflective capacity. Clinical examples are discussed.

    • français

      Les mères présentant un état de stress post-traumatique (ESPT) associé à la violence interpersonnelle peuvent expérimenter les manifestations de détresse et/ou d'impuissance de leur jeune enfant comme un déclencheur de leur stress post-traumatique. Cette hypothèse a été testée dans deux études en recrutant des mères et de jeunes enfants (12-42 mois). Les sujets sont intégrés dans un protocole vidéoscopé incluant plusieurs entretiens, un paradigme d'observation des interactions mère-enfant et une séance d'intervention psychothérapeutique expérimentale en feedback vidéo (Clinician Assisted Videofeedback Exposure Session : CAVES). Pour un sous-échantillon de sujets, une étude de neuro-imagerie fonctionnelle a été menée dans laquelle sont présentés aux mères des extraits vidéos montrant leur enfant et des enfants inconnus dans un moment de séparation et un moment de jeu mère-enfant. À la fin de l'examen IRM, il est demandé aux mères d'évaluer l'intensité du stress qu'elles ont éprouvé en regardant les images. Les mères avec un ESPT associé à la violence se disent significativement plus stressées que les mères contrôle quand elles regardent leur propre enfant ou un enfant inconnu durant le moment de séparation. Le stress parental est corrélé avec la sévérité de l'ESPT maternel et avec la diminution de la disponibilité maternelle à l'attention conjointe avec l'enfant. Dans les deux études, l'analyse de neuro-imagerie fonctionnelle met en évidence chez les mères traumatisées moins d'activité cérébrale dans le cortex préfrontal médian. L'article illustre comment la technique du CAVES cible la propre dérégulation émotionnelle des mères traumatisées face à la détresse et à l'impuissance de l'enfant et comment la capacité maternelle réflexive peut être mobilisée et stimulée. Un exemple clinique est discuté.


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