La notion de « démocratie radicale », dont on peine à trouver, en grec ancien, l’équivalent, a souvent été comprise comme une déviance d’un régime idéal, pour l’essentiel contemporain de l’époque de Périclès. Pourtant, l’étude serrée des sources littéraires et l’apport des sciences sociales permettent des conclusions bien plus nuancées. Il semble bien que la « démocratie radicale », subversive ou révolutionnaire, assortie de débordements populaires appliquée à l’Athènes classique, soit davantage une projection à la fois idéologique et anachronique, marquée par la crainte du déclin, qu’une réalité
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