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Esartinuloc ou les alphabets de la bande dessinée

  • Autores: Gérard Blanchard
  • Localización: Communication et langages, ISSN 0336-1500, Nº 26, 1975, págs. 25-45
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • Le mot « manuscrit » évoque les écritures « privées » servant à la correspondance, aux notes, etc., et certaines écritures, un peu plus conventionnelles, affectées aux actes officiels notariés et autres, mais surtout le «livre manuscrit», dont l'histoire est à la fois liée à celle de la pensée qu'il conserve, des écritures qui le composent et des peintures qui, souvent, l'accompagnent. Le manuscrit des hautes époques est un objet sacré. L'acte d'écriture est une ascèse, un exercice tout autant spirituel que manuel. Ecrire est une œuvre de salut. Il y a évidemment peu de rapport entre le «Livre de Kells» (manuscrit irlandais) et une bande dessinée contemporaine si on l'envisage sous cet angle. Cependant, située dans un autre contexte économique, la bande dessinée, entièrement faite à la main et amalgamant le texte et les images, est bien un « néo-manuscrit ». Le procédé « offset » (photogravure et impression) donne au fac-similé une diffusion massive et fait de la bande dessinée un phénomène non négligeable de l'imprimerie contemporaine. Il a paru à Gérard Blanchard intéressant de regarder de plus près quel type de lettre était véhiculé dans l'énorme production de ce néo-manuscrit.


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