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Resumen de Endogamie et communauté villageoises: pratique matrimoniale à Romainville au XVIIIe siècle

André Burguière

  • français

    La présente recherche a pour origine la constatation que le nombre des dossiers de dispense de mariage pour consanguinité variait considérablement d'une paroisse à l'autre sans relation directe avec l'importance de la paroisse. Or la répartition géographique de cette consanguinité déclarée est relativement constante ; il apparaît également que ces demandes sont avant tout le fait de vignerons. D'où le choix de Romainville où, de 1718 à 1787, 44 % des mariages endogames sont des mariages consanguins. La petitesse de la paroisse, son essor démographique brutal à la fin du siècle et surtout la proximité de la capitale auraient dû amener une ouverture. Pourtant, près des deux tiers des mariages sont endogames, ce qui ne peut se concevoir sans un taux de consanguinité élevé. Les dispenses concernent donc un nombre très élevé de mariages. Il est clair que l'impératif n'est pas de se marier au sein de sa parenté, mais de se marier chez soi. Les mobiles économiques sont évidents. Certaines familles s'excluent cependant de l'isolât pour mener une politique matrimoniale différente : les meuniers, maréchaux-ferrants, quelques commerçants et même quelques vignerons. Entre les deux groupes, le seul brassage vient des remariages. A l'intérieur du groupe endogame, on observe une place considérable des « lignages », lesquels ont tissé des liens avec les environs immédiats. Quant au « monde extérieur », il commence au-delà des paroisses limitrophes.

  • English

    The present study originated with the discovery that the number of dispensations of consanguine marriage varied considerably from one parish to another, but without direct correlation with the size of the parish. The geographical distribution of this avowed consanguinity is relatively constant. It also appears that these requests for dispensation were especially made by winegrowers. In Romainville, between 1718 and 1787, 44 per cent of the endogamous marriages were consanguine. Given the small size of the parish, its abrupt demographic rise at the turn of the century and its proximity to the capital, an opening to the outside world might be expected. Nonetheless, nearly two-thirds of the marriages were endogamous, which necessarily implies a high level of ccmsanguinity. Thus the dispensations touch a very significant number of marriages. Clearly, the imperative is not so much to marry within one's kinship group as to marry at home. Economic motives are evident. Certain families, however, are guided by a différent matrimonial policy : millers, blacksmiths, a few merchants and even a few winegrowers. Between the two groups, mixing cornes only from remarriage. Within the endogamous group, a considerable place is accorded to « lineage » forging links with the immediate neighborhood. As for the « outside world », it begins beyond the adjoining parishes.


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