The rôle of the elderly in Ancient Greece was not negligible, but this role was not shared by ail. Insofar as an age-limit can be set on old age (60 for men, 50 for women ?) and lifespans estimated, the number of elderly persons can be assumed to have increased between Homer's time and the hellenistic period, more so for men than women. This may perhaps account for the fact that old age as depicted in Greek literature is gradually transformed from an idyllically happy into a dismal experience. Naturally, the elderly can serve as Magistrates or Commanders, but theirs seems to be more an age for reflexion or even semi- or total retirement. The authority tends to be taken out of their hands : they are often dependent on their families. The infirmities due to old age are often referred to, whereas specific diseases are much more rarely mentioned. In short, the Greek society can be said to represent a flexible type of model, intermediate between systematic rejection and worshipping of the elderly.
Le rôle de la vieillesse en Grèce ancienne n'a pas été nul. Il n'était cependant pas le rôle de l'ensemble des vieillards. Dans la mesure où le seuil de la vieillesse peut être déterminable (60 ans pour les hommes, 50 ans pour les femmes ?) et les longévités estimables, il semble que le nombre de vieillards ait été en augmentation de l'époque homérique à l'époque classique, plus d'ailleurs pour les hommes que pour les femmes. D'où peut-être le recul du thème de la vieillesse heureuse et idyllique au profit de la vieillesse triste, dans les sources littéraires. Les vieillards peuvent certes exercer des magistratures, des commandements, mais la vieillesse semble plutôt l'âge de la réflexion ou même d'une retraite partielle ou totale. Le pouvoir échappe souvent aux vieillards, fréquemment à charge de leur famille. Les infirmités dues à l'âge sont bien attestées, les maladies spécifiques beaucoup moins. Entre le rejet systématique et le culte de la vieillesse, la société grecque semble présenter un modèle intermédiaire et souple.
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