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Resumen de Les sources démographiques de l'histoire de la Sénégambie

Charles Becker, Mamadou Diouf, Mohamed Mbodj

  • English

    African historians have shown little interest in the collection or critical examination of documents which concern population, its distribution or movement. From the example of Senegambia, the authors show that this study of population, using a multi-disciplinary approach, is a prerequisite for the over-all history of social formations. Sources are rarely those of classical demographic history but are, above ail, unconventional ones. Yet thèse allow the coverage of various periods and the treatment of important démographie themes which require true statistical data, bearing in mind the limits inherent in the available evidence. However, in underlining recent developments in knowledge of the pre- and proto-historic periods, pre-colonial and colonial, the authors show that the understanding of the past of African populations is not confined to a few statistics and can be greatly increased by the use of all the sources which are still accessible. Two annexes are devoted to the earliest administrative censuses and demographic inquiries and also to the division by sex in thèse documents.

  • français

    Les historiens de l'Afrique ont manifesté un faible intérêt pour la collecte et l'utilisation critique de tous les types de documents qui évoquent la population, sa répartition dans l'espace et ses mouvements. A partir de l'exemple sénégambien, on montre que cette étude de la population, menée dans une perspective pluridisciplinaire, est un préalable de l'histoire globale des formations sociales. Les sources existantes -qui sont rarement celles de la démographie historique classique mais surtout des sources non conventionnelles- permettent de couvrir les diverses périodes et de traiter de thèmes démographiques importants avec une exigence statistique réelle et avec la conscience des limites inhérentes aux témoignages disponibles. Cependant, en soulignant des acquis récents pour les périodes pré- et proto-historiques, précoloniale et coloniale, on manifeste que la connaissance du passé des populations africaines ne se réduit pas à quelques évidences statistiques, mais peut progresser grandement par la mise en oeuvre de toutes les sources encore accessibles. Deux annexes sont consacrées aux premiers recensements administratifs et enquêtes démographiques, ainsi qu'aux répartitions par sexe dans ces documents.


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