Jean Alessandrini, l'un des rares créateurs typographiques français, a le don de la provocation. Mais ne faut-il pas, parfois, manier cette provocation, surtout lorsqu'elle va de pair avec le talent ? Il y a deux années sa présentation — dans le numéro 43 — d'une nouvelle classification typographique souleva bien des polémiques. Il n'empêche que l'évolution des procédés de création typographique appelait une initiative de ce type, quoi qu'on en pense. Il s'en prend, cette fois-ci, à l'Association des Compagnons de Lurs qui réunit chaque année au mois d'août graphistes, éditeurs, imprimeurs, spécialistes de la communication de France et de l'étranger. Quand on sait la somme travail — et d'abnégation — que demande l'animation de ce type de groupement, on risque d'être outré des excès de langage du polémiste. Oublions ceux-ci et admettons que la critique est toujours utile... et même nécessaire. F.R.
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