Partant d'une «vision sonorisée» du dernier film de Federico Fellini - E la Nave va» Gérard Blanchard nous montre comment la musique de film, du stade d'accompagnement secondaire (le pianiste du cinéma muet) est passé à celui de facteur essentiel étroitement imbriqué aux images. Sa thèse est que les lois de production de ces sons obéissent à de mêmes lois que celles de la production de ces images ; par exemple sont repérées par la technique des lieux de mémoire de la rhétorique greco-romaine. Mémoires visuelles ou auditives, mêmes lois de mémorisation. (Ce texte a été écrit pour le festival du film industriel de Biarritz de juin 1984.)
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