La solidarité familiale s’exprime notamment par la transmission de la succession. Celle-ci est marquée par la force de la réserve héréditaire qui s’impose aux volontés individuelles. Mais, face aux évolutions de la famille, ce modèle d’une solidarité imposée est-il encoure utile ? Ne serait-il pas préférable de l’abandonner pour lui préférer une solidarité volontaire ou élective où chacun choisit en toute liberté celui à qui les biens seront transmis ? En dépit de ses charmes apparents, la proposition doit être écartée pour conserver celui d’une solidarité à la fois élective et imposée, ce qui n’empêche pas de songer à certaines évolutions.
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