Consommation des coquillages marins en Provence à l'époque romaine

• Autores: Françoise Brien Poitevin
• Localización: Revue archéologique de Narbonnaise, ISSN 0557-7705, Nº 29, 1996, págs. 313-320
• Idioma: francés
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• Resumen
  • English

    Shellfish taste is very tied in alimentation in Roman Provence. Unlike Protohistory, when littoral residents prefered mussels, it is the matter of two sorts : Ostrea edulis lamellosa Brocchi 1814 and Proteopecten glaber (L. 1766), to the exclusion of avaible however varieties. In the Late Antiquity, this use is so important that it endange natural banks. Pectens are eaten raw and Oysters, cooked and open on a warmth source; they are thrown no matter where in the habitation. South Gaulish shellfishes, less expensive than Romans and obviously available to everybody, prove the littoral pools economic importance, pools which were widely anthropized and no repulsive. Shellfish seems to be carried with another product which didn't left archaeological traces : salt.

  • français

    Le goût des coquillages marins est très ancré dans l'alimentation de Provence à l'époque romaine. A la différence de la protohistoire où les moules avaient la préférence des habitants du littoral, il s'agit de deux espèces, huîtres et peignes, à l'exclusion d'autres variétés comestibles pourtant disponibles. Dans l'Antiquité tardive, cette consommation est telle qu'elle met en danger les bancs naturels. Les peignes sont consommés crus et les huîtres cuites ouvertes sur une source de chaleur, ils sont rejetés n'importe où dans l'habitat. Ces coquillages, bien moins chers qu'à Rome et manifestement à la portée de tous, affirment l'importance des étangs littoraux dans l'économie, étangs largement anthropisés et non répulsifs. Le coquillage semble être transporté avec un autre produit qui n'a pas laissé de traces archéologiques, le sel.